Elysia

Elysia est né d’une ambition : créer le premier grand single malt méditerranéen, sous le soleil ardent et sur les terres arides de Chypre. À l’origine, une rencontre entre Alexandre Sakon, créateur de la barrique NEOC, et Aristide Aristidou, distillateur chevronné fraîchement rentré des États-Unis.

Leur choix volontaire d’une île comme lieu de production impose des contraintes qui forcent la singularité d’Elysia. Son orge Kythrea est cultivée localement selon des pratiques ancestrales, puis maltée et torréfiée dans la distillerie même. Dans cette dernière, l’alambic iconoclaste et regroupant les dernières technologies permet un travail d’orfèvre, ajustant chaque détail pour capter l’essence de l’orge chypriote. Enfin, l’élevage dans des barriques NEOC, recyclées ayant contenues des grands crus, concentre les arômes dans un climat dont l’hydrométrie basse resserre les fibres du bois.

Ode à la résilience, Elysia est un retour à la source, une immersion dans un terroir à la fois aride et fertile. Un whisky né d’une île où tout reste à écrire, où l’expression de la terre s’imprime sans filtre, dans une harmonie brute et sincère.

Nez : Un premier souffle riche et enveloppant, où les céréales maltées s'entrelacent avec la profondeur d’un sirop de sucre brun. La douceur du caramel fond sur des arômes de cacao velouté et de noix grillées. Après quelques instants, le nez s’adoucit, laissant s’épanouir des accents de pâte d’amande et de pain d'épices, toujours soutenus par le fil conducteur des céréales.

Bouche : Un toucher délicat, presque crémeux, qui glisse en bouche comme une truffe au chocolat fondante. Le profil gourmand s’étoffe avec des notes de confiture d’abricot, de marmelade d’orange amère et de ganache au cacao noir. Peu à peu, une touche d’orge toasté et légèrement fumée s’installe, apportant une structure subtilement épicée. L’ensemble évoque un dessert raffiné, délicatement sucré mais jamais lourd.

Finale : Douce et feutrée, la finale s’étire sur une chaleur subtile, marquée par des notes de noix du Brésil caramélisées, de cacao amer et de pruneau macéré. Un dernier éclat de pain grillé rappelle l’empreinte des céréales, avant de s’éteindre sur une pointe de fruits secs et de miel.

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